Etre surendetté, c’est être noyé dans ses propres crédits. En ces temps de crise perpétuelle, ce phénomène est assez fréquent en France dans la mesure où certains ménages n’arrivent plus à honorer les mensualités, relatives aux prêts qu’ils ont contractés auprès d’un ou plusieurs établissements de crédit, dus au surpassement de leur capacité de remboursement. Toutefois, le surendettement des ménages a connu un léger recul l’année dernière. Le point avec la Banque de France.
Baisse de 2,3%
2,3%. Cette proportion est peut-être faible mais constitue toutefois un bon signe sur la régression du nombre de dossiers déposés par les ménages auprès de la Commission de surendettement de la Banque de France, et pourquoi pas, de l’effort – même minime – que certains d’entre eux mènent pour une meilleure gestion de leurs dettes.
En effet, si les demandes d’accompagnement auprès de cette commission se chiffrent à 937 (dont 885 recevables) il y a deux années de cela, la Banque de France dit avoir traité 22 requêtes en moins l’année dernière.
Cette statistique a été révélée par l’un des barons de la Banque de France Dominique Martinet et le préfet Jean Louis Géraud, lors d’une réunion qui a été tenue par la commission cette année. Une situation qui apparemment s’améliore dans la mesure où une telle baisse a déjà fait l’objet d’une observation en 2012 avec 5% de dépôts en moins qu’en 2011.
Du plus jeune au plus vieux
Cependant, les analystes de la Banque de France ont remarqué que le surendettement n’épargne aucune catégorie d’individus, notamment en termes d’âge. En effet, les jeunes s’endettent autant que les plus âgés. Si le nombre de dépôts diminue en volume, par ailleurs, le montant des dettes concernées prend une ascension inquiétante avec une moyenne de 49 000 euros c’est-à-dire 8 000 euros de plus que l’année 2013.
Saisir la commission à temps
Une sensibilisation à l’encontre des ménages exposés aux risques de surendettement a de ce fait été portée par le préfet Jean Louis Géraud. En quelques mots, il ne faut pas hésiter à saisir la commission dès que des difficultés financières liées aux dettes tendent à s’incruster au sein du ménage.