Le surendettement est une situation dans laquelle un emprunteur se retrouve en grandes difficultés avec plusieurs opérations de prêt. Celui-ci n’arrive plus à faire face à ses échéances. Les raisons qui poussent un emprunteur à s’endetter à outrance sont diverses. Parfois, il s’y expose indépendamment de sa volonté.
L’incapacité de rembourser
L’endettement est une chose mais le surendettement en est une autre. En des termes plus explicatifs, le surendettement consiste pour un individu à cumuler des prêts sans pouvoir les payer, selon les échéances et le montant des remboursements convenus avec l’établissement de crédit. Il se caractérise par l’impossibilité même de rembourser, les montants à rembourser dépassant largement la capacité de remboursement de l’emprunteur.
La régression du pouvoir d’achat
Les raisons qui induisent un emprunteur dans une telle situation sont multiples. Il y a les causes exogènes aux ménages, à savoir la conjoncture économique du pays où ils résident. On peut prendre l’exemple de la disproportion entre les ressources financières du ménage par rapport aux prix des biens sur le marché.
En effet, une hausse du prix des produits de première nécessité sur le marché, non suivie d’une hausse du revenu, peut renverser l’équilibre induisant ainsi le ménage à une réduction de leur capacité à acquitter leurs dettes.
La privation d’emploi, les maladies
Les mesures économiques liées à une restriction du personnel, causant ainsi une perte d’emploi ou un chômage technique pour l’emprunteur, peuvent également constituer une cause de surendettement. Viennent ensuite les maladies causant une perte partielle ou totale de la validité de l’emprunteur, lui privant de son emploi. Ainsi, faute de ressources financières suffisantes, les remboursements ne respectent plus les montants convenus, les dettes s’accumulent, et l’emprunteur se retrouve dans une situation de surendettement.
Les raisons propres à l’emprunteur
Cela dit, la situation de surendettement peut être liée à une mauvaise gestion des ressources financières du ménage : par exemple, l’emprunteur contracte un prêt personnel sans justificatif, profite de cette possibilité de non justification pour dépenser l’argent pour des besoins superficiels. Pourtant, les échéances courent, les montants à rembourser sont préfixés et devraient être acquittés.
Pour résoudre une telle équation, l’emprunteur pourrait être tenté de contracter un nouveau prêt pour s’acquitter des dettes précédentes et ainsi de suite… Ce qui amène au final à une situation de surendettement, en plus des risques de perte de patrimoines fournis comme garantie auprès de l’établissement de crédit.