Pour renégocier un rachat de crédit ou un emprunt immobilier, le particulier devra se heurter à des conditions plus strictes. Une majoration de taux sur les dossiers de rachats de crédits immobiliers décidée par quelques établissements bancaires a été observée par le courtier Credixia. Avant la fin de l’année 2016, les banques devaient faire face à de nombreux dossiers avec le retour à la hausse des taux d’intérêt. Les acquéreurs étaient prioritaires dans les offres de prêts devant être éditées avant le 31 décembre concernant les PTZ ou les investissements en loi Pinel.
La délégation d’assurance revient moins chère
Comparer les assurances est important dans le cadre d’un rachat de crédit immobilier, selon le courtier Credixia. En effet, le particulier qui est dans ce cas peut changer d’assurance quand il le souhaite. Il a ainsi la possibilité de profiter du coût d’une délégation d’assurance trois fois moins cher que l’assurance de la banque. Lorsque le prêt sera remboursé, l’assurance sera automatiquement résiliée. Après cela, le nouveau contrat d’assurance doit être joint à la banque qui refinance l’emprunt de départ.
Une majoration des taux sur les dossiers de rachat de crédit immobilier
Face au retour à l’augmentation des taux d’intérêt et aux offres de prêts qui devaient être éditées avant le 31 décembre pour les PTZ ou les acquisitions en loi Pinel, certaines banques ont pris une décision. Ces dernières ont effet affecté une majoration de taux sur les dossiers de rachats de crédits immobiliers. Ainsi, dans une banque mutualiste parisienne, un particulier qui envisage de faire racheter son crédit immobilier aura un taux plus élevé de 0,2 %, comparé à un client qui a l’intention de procéder à une nouvelle acquisition.
A noter que pendant la période de la réduction des taux et de la grande concurrence entre les banques, quelques établissements suggéraient des grilles de taux inférieures aux rachats de crédit. Une telle démarche visait à attirer les clients dont la renégociation n’a pas été fructueuse dans les autres établissements.
Prudence des établissements bancaires
D’après les valeurs affichées, les banques distributrices de crédits restent méfiantes dans les cas de stabilité ou de baisse effective des taux. Peu de répercussions ont été enregistrées ces derniers mois au cours de la baisse continue de la valeur des taux longs (OAT 10 ans) entraînant habituellement une diminution des taux de prêts immobiliers.
Il y a quelques mois de cela, certains établissements bancaires toléraient encore un ratio d’endettement supérieur à 33 %. Actuellement, les banques sont plus prudentes, car elles s’intéressent au « reste à vivre » dans le cas où l’un des deux conjoints perd son travail. Ainsi, les banquiers s’évertuent à prendre le minimum de risque possible en sélectionnant avec précautions les dossiers de rachat de crédit immobilier.
Certaines banques se tournent vers des organismes sérieux et fiables telles que la banque centrale européenne pour placer leur fonds, face au contexte économique délicat. Désormais, les établissements bancaires évoluent en solitaire en adoptant leur stratégie personnelle. Certains préfèrent se retirer du marché, tandis que d’autres tiennent à rester compétitifs face à la concurrence.