Le recours aux crédits est présentement fréquent afin de couvrir nos besoins les plus fréquents. Cependant, une importante accumulation de crédits peut nous faire tomber dans l’impossibilité de les régler. Le rachat de crédit présente de ce fait une solution potentielle pour se sortir de cette impasse, mais toujours est-il qu’il faut bien le gérer.
Le paradoxe des crédits
La multitude de produits liés aux crédits que nous offrent les établissements de crédits présente un paradoxe. D’un côté, cette multiplicité nous ouvre la voie vers un « mieux vivre ». On peut à la fois se doter d’une habitation qui répond à nos attentes, avoir convenablement accès aux soins lors de la survenance d’une maladie, assurer un avenir meilleur pour nos enfants, se payer des vacances de rêves… Mais si toutefois, on n’emprunte pas le bon chemin, cette accumulation de dettes peut nous amener au cauchemar.
Pourquoi ? Pour la simple raison que la totalité des mensualités qu’on doit à nos établissements de crédits pourrait dépasser largement notre capacité de remboursement. Ce qui représente un risque très important de fichage à la Banque de France pour non remboursement de crédit pendant un délai maximum de huit ans.
Échapper au fichage à la Banque de France
Cependant, le rachat de crédit constitue une « échappatoire » à ce fichage. Cette opération consiste en quelques mots à regrouper auprès d’un établissement de rachat toutes les dettes en un seul crédit, en vue de bénéficier d’une mensualité moins importante avec un taux d’intérêt plus faible et une échéance plus longue en terme de remboursement.
Une trésorerie moins étouffée
Les avantages d’un rachat de crédit sont nombreux. Grâce à ce réaménagement de crédit, on ne se perd plus dans les mensualités à payer vu que celles-ci ont été uniformisées. Ce qui déstressera davantage le surendetté afin de mieux concentrer ses énergies vers d’autres activités. Par ailleurs, le rachat fera en sorte que la finance du surendetté puisse respirer et couvrir ses charges quotidiennes.
Halte à la tentation
Mais comme toute médaille a son revers, une bonne gestion du rachat de la part du surendetté est de mise dans la mesure où ce dernier doit écarter toute tentation de demande de crédits inutiles durant cette échéance. La raison est simple. Il se pourrait en effet que le surendetté puisse retomber dans une situation de surendettement, l’obligeant ainsi à recourir à l’appui et l’accompagnement de la Commission de surendettement de la Banque de France.
Cela le désavantagera puisqu’un tel recours induira à l’inscription automatique aux fichiers de la Banque de France. Ce qui réduira la possibilité pour le surendetté d’accéder à la plupart des services bancaires.
Bien choisir son établissement de rachat
Mais bien gérer son rachat consiste également à bien choisir son établissement de rachat. La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes française vient, à ce sujet, de révéler que près de 125 établissements de rachat en ligne, c’est-à-dire la moitié d’entre eux, n’opèrent pas dans les règles de l’art par méconnaissance des lois en vigueur. Certains, par ailleurs, trompent leurs potentiels clients. Ainsi, il faut bien se renseigner avant de choisir.